Se nommer Coeur de Terre, c'est se relier au plus profond de soi-même, traverser notre humus et prendre notre réalité à pleines mains.
C'est se relier aux autres, où que ce soit sur la terre. Revendiquer l'humilité de notre démarche et des formes explorées. Célébrer l'artisanat et la simplicité.
C'est nous souvenir que notre projet réunit deux hémisphères... du globe ou... du cerveau.
C'est chanter le Manifiesto de Victor Jara, sa guitare que tiene corazon de Tierra y alas de palomita.
C'est choisir le Vivant comme sujet principal de nos créations.
C'est revenir, toujours, à l'essentiel, à ce qui persiste, malgré les détours et les obstacles.
C'est trouver de la chaleur dans la réalité crue, de la poésie dans le quotidien.
C'est vibrer avec les urgences du Monde et le rythme de la nature.
C'est accompagner le public vers sa propre pensée et la libre circulation de ses émotions.
C'est nourrir, dès le plus jeune âge. Lutter contre la malnutrition culturelle, apprendre à cultiver ce qui nous fait grandir.
C'est jouer, dehors, dedans, en rue, en forêt, dans l'intimité des théâtres, dans les écoles, les crèches et partout où nos pas nous mènent.
C'est s'interconnecter, par magma interposé.
C'est rêver à ce que le monde pourrait être et redécouvrir ce qu'il est déjà.
C'est transformer les désirs en joie partagée, les souffrances en tendresse et nos éveils en combats.

  • Corps célestes et semaisons

    Edith Van Malder a suivi sa formation d'actrice au Conservatoire Royal de Liège (ESACT), et sa formation de psychologue à l'Université Libre de Bruxelles. Deux chemins d'exploration des tréfonds de la nature humaine, deux façons d'agir sur le Monde.

    Après plusieurs années et projets au sein d'institutions comme le Théâtre National de Belgique, le Théâtre du Manège (Mars), le Théâtre de la Place (Théâtre de Liège), le Théâtre Varia, le Théâtre de l’Ancre, la Balsamine, le Théâtre de Carouge en Suisse, ou le Théâtre Matucana 100 de Santiago du Chili,... après avoir croisé les enseignements de la compagnie péruvienne Yuyachkani, du Théâtre du Soleil, du Living Theater, et du Workcenter of Jerzy Grotowski and Thomas Richards, après avoir pris goût au cinéma, et aux arts de la rue, notament au Chili, avec la Cie La Patriotico Interesante, elle fonde, en 2012, avec Adrian Diaz, le Théâtre Cœur de Terre.

    Elle continue, en parallèle aux créations du Théâtre Coeur de Terre, à participer à des projets cinématographiques et reçoit, en 2014, le Prix de la Meilleure Actrice au Visioni Corte Film Festival 2014, pour le court-métrage Paul et Virginie, réalisé par Paul Cartron.

  • Déracinement et énergie solaire

    Adrian Diaz, acteur et musicien, formé à la Universidad de Chile, à Santiago, développe, dans un premier temps, son plaisir et son expertise d'acteur à travers l’exploration du clown. Il devient assistant d'Andres Del Bosque, dans la même université, avant de devenir lui-même professeur de techniques de jeu clownesque et de masque.

    Il co-fonde, en 2002, à Santiago du Chili, la compagnie de théâtre de rue La Patriotico Interesante, dont les créations «El jabali» et «Kadogo, enfant soldat» tourneront, durant plusieurs années, en Europe et en Amérique Latine.

    Guitariste des groupes Gavana, Taka Trio et Balkandes, il compose, par ailleurs les musiques de différents spectacles de théâtre et de danse, au Chili et, à présent, pour les créations du Théâtre Coeur de Terre.

    Fort d'un talent incontestable pour créer la complicité avec le public, il crée un concept de Dj-clown en inventant le personnage de Diyei Pituto.

    En 2012, il fonde, avec Edith Van Malder, le Théâtre Cœur de Terre.

 

Notre rhizosphère